lundi 29 octobre 2012

Chateau Ferry Lacombe

Dans nos familles le vin a toujours eu une place importante. Si tous nous apprécions ce breuvage, il en est un qui en a fait son métier. Mon frère Thibaud.
Avec un BTS viticulture/oenologie en poche il est contacté par Mr Pinot, grand amateur de vin et industriel émérite pour prendre en charge la vinification du chateau Ferry Lacombe. Ma marraine Cécile m'a fait le plaisir de m'accompagner pour découvrir l'envers du décors.


Situés dans la vallée de l'Arc, entre la Sainte Victoire et les monts Auréliens, les 66 hectares de vignes (dont 11 au pied de la Sainte Victoire sur un sol de galets concassés) offrent une grande variété de cépages (Grenaches, Cinsault, Syrah, Cabernet sauvignon, Rolle, Clairette,...). Ils permettent une liberté de choix d'assemblage menant à 5 différentes cuvées (Haedus, Naos, Fidis, Cascaï, Equinoxe).


Le chai situé dans une magnifique batisse provencale allie tradition et modernité.


Les impressionants pressoirs pneumatiques permettent de controler la force et le temps de pressurage afin d'obtenir notamment la couleur désirée.


Nous terminons notre visite par une petite dégustation. Mais puisque nous connaissons déjà très bien les vins Ferry Lacombe, Thibaud nous fait gouter différents nectars issus des cuves fermentant le raisin tout juste vendangé. Il est étonnant de constater la différence incroyable entre deux parcelles. Lorsque l'une d'elle a le nez très ressemblant à un vin d'Alsace (riesling), une autre aura un arôme de pêche de vigne très prononcé. Certaines fermentent toujours, du coup il y a un léger frisante sur le bout de la langue alors que d'autre sont déjà arrêtées.


Pour moi le clou de la dégustation aura été la syrah rouge d'une puissance et d'une profondeur qui laisse penser que cette année Ferry Lacombe va nous régaler de ses bouteilles sombres aussi bien que de ses bouteilles roses pales.

jeudi 25 octobre 2012

Cupcakes VS visas!

Depuis notre arrivée en France c'est le rush, notre emploi du temps est rempli de trucs et d'autres, en majorité des corvées administratives…Il faut le savoir partir pendant un an c'est accumuler les problèmes administratifs sans pouvoir les régler à distance car, on le sait tous, en France c'est toujours beaucoup plus compliqué que ça ne le devrait!
SFR qui d'un coup réactive notre ligne suspendue sans raison et évidement au forfait le plus cher, les impots qui nous prélevent des somme inapropriées, les rendez vous médecins, la taxe d'habitation qui veut nous faire payer quelque chose alors que nous ne sommes plus là, la banque qui nous change les frais de carte bancaire et le pire : les visas !
Les visas pour la chine… il faut en thérie compter 5 jours mais en pratique ils demandent tellement de papier (entre autre une assurance de rapatriement que visa met 15 jours à envoyer) que l'on se demande si nous sommes les bienvenus et aussi si on va parvenir jusqu'au guichet à Marseille toujours fermé, ou toujours bondé... Et enfin les visas pour l'Australie qui tardent…En méme temps il faut paufiner book et cv en anglais et chercher boulot et logement!
Bref aujourd'hui j'ai décidé de faire une pause (pendant qu'Arnaud gère) et faire des CUPCAKES!!!


Alors c'était ma première fois et j'avais ramené tous les ingrédients d'australie, fans absolu de ce type d'activité…


D'abord la pâte, 3 types de pâte differente (café, financier et framboise), première suprise il faut vraiment mettre beaucoup de beurre (je diminue donc un peu les doses). En fait la pâte c'est assez simple (à part que la mienne manquait de cuisson) le plus dur c'est le glaçage et la déco: c'est tout un art! Et il y à quand même eu un raté bien rigolo:


J'ai tout simplement raté ma crème et tout est parti d'un coup!
Nous avons éssayé tous les petites babioles de déco et c'etait bien sympa!  Et au final,  c'était meilleur qu'en Australie! 




Après il faut tout ranger...

vendredi 19 octobre 2012

Couleurs du Sud

Mon amie Zoé est venue me voir sur Antibes et nous en avons profité pour re-visiter des classiques: Le parc Phoenix et le chateau d' Henri Clews. Le parc phoenix n'a pas trop changé à part qu'ils ont remplacé les papillons par des oiseaux et ont enlevé les iguanes…mais sinon c'est toujours aussi beau et agréable d'y passer une après midi!




Nous sommes aussi allées visiter le chateau de la Napoule, un magnifique chateau du IX ème s. rénové par un artiste américain et sa femme (Henry et Marie Clews).



En repartant nous avons fait quelques photos de plage aux couleurs dorées, qui soit dit en passant rivalisent bien avec les clichés d'Australie...
Il est bon de se retrouver, discuter et partager après tant de temps, merci à ma petite zoé!


lundi 15 octobre 2012

Aix en Provence et son Cours Mirabeau


Au commencement, le Cours Mirabeau était un mur, une partie du rempart qui entourait la ville. Entre 1650 et 1665, le rempart est abattu et remplacé par un « cours à carrosses ». Lieu de parade réservé à la noblesse, on ne s’y montre que dans son carrosse en prenant grand soin de ne pas se mêler à la populace…

Le quartier Mazarin, premier « lotissement » de l’histoire est construit en un temps record ce qui lui donne l’unité de style qui le rend si remarquable. La noblesse provençale rivalise d’ambition dans la construction de ses hôtels particuliers. l‘hôtel de Caumont qui abritait le Conservatoire de Musique, l‘hôtel de Boisgelin et sa promenade sur-élevée … et tant d’autres !


Le Cours Mirabeau n’est pas en reste d’hôtels particuliers : admirez les Atlantes de lhôtel Maurel de Ponteves qui abrite le tribunal de commerce.

A la fin du XVII° siècle, la Rotonde n’existe pas : un nouveau rempart ferme le quartier Mazarin et le Cours Mirabeau. A cet endroit sera érigée en 1696 la Fontaine des Chevaux Marins lorsque cette partie de rempart sera abattue à son tour, remplacée par un balcon ouvrant sur la campagne aixoise, 10 mètres en contrebas. (Elle est un peu plus loin de nos jours). Un siècle plus tard, en 1782, cette fontaine est démolie, et la place de la Rotonde est créée, permettant un accès plus facile aux routes d’Avignon et de Marseille.
 

Trois autres fontaines ornent alors le Cours : Fontaine des Neuf Canons, Fontaine Moussue, et Fontaine de la Pyramide, aujourd’hui remplacée par la fontaine du Roi René.
 
En 1748, le conseil de ville décrète que seuls des cafés pourront être établis sur le Cours Mirabeau et nulle autre boutique d’artisan. Tous installés sur la partie nord du cours leurs terrasses font face au sud, ainsi il fait bon lézarder en terrasse en toutes saisons. Ce n’est qu’au XIX° siècle que d’autres commerces prendront possession des rez-de chaussée des hôtels du Cours Mirabeau.
Pour l'histoire ce n’est qu’en 1876 que le cours prendra son nom de Mirabeau. Jusque là, c’était « Le Cours » tout simplement, « lou cous » en provençal.